Origines du projet

Dans mon histoire (Isabelle, née en France en 1984), j’ai d’abord entendu et eu l’impression que la Terre et beaucoup de Terriens allaient très mal et iraient vraisemblablement de plus en plus mal. J’étais tellement triste que j’ai fini par perdre espoir. Heureusement, un jour ma chère amie Mélanie m’a fait découvrir des associations géniales qui montrent comment on peut améliorer les choses (découvrez cela en cliquant ici)

 

 Fifi et « Terriens malins, missions spéciales pour écoaventuriers »

Et puis par hasard j’ai rencontré Fifi (le petit nom de Delphine Grinberg) en 2012. Elle commençait à faire des choses vraiment extraordinaires. Très vite elle a écrit le livre qui lui tenait énormément à coeur depuis très longtemps : « Terriens malins, missions spéciales pour écoaventuriers » aux éditions du Pommier (vous pouvez rendre visite aux éditions du Pommier en cliquant ici).

Elle a ensuite créé rapidement le site internet des Terriens malins (rendez lui visite en cliquant ici) pour raconter toutes les choses superbes qu’elle (ou nous, ou d’autres) faisait.

Elle invente et s’inspire de plein d’idées pour réenchanter le monde, c’est tellement motivant !! Du coup nous avons gardé des expressions (terriens malins, missions spéciales etc) tirées directement du livre. Merci !

Bientôt … le magnifique livre « Terriens malins, missions spéciales pour écoaventuriers » sera disponible librement ici en Esperanto ! Merci la Fédération Esperanto Bretagne et merci aux créateurs et éditeurs du livre original !

 

  Estelle Blanquet et « Sciences à l’école, côté jardin »

D’un autre côté, j’avais eu la chance en 2010 d’assister pendant 1 an Estelle Blanquet à l’IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) de Nice dans l’organisation de « Jardins des Sciences » (découvrez cela en cliquant ici), une idée qu’elle avait inventée quelques années plus tôt et que des dizaines de milliers d’enfants ont vécue avec bonheur depuis.

E. Blanquet avait aussi conçu des dizaines d’ateliers où les enfants découvrent la matière et l’énergie par des expériences et la démarche d’investigation scientifique. Elle anime ainsi ses ateliers presqu’exclusivement par des questions, en laissant les enfants proposer, observer et conclure par eux-mêmes, en construisant donc leurs découvertes et compréhensions du monde de façon autonome et critique.

Les enfants n’acquièrent donc pas qu’un savoir mais aussi (et surtout ?) une méthodologie pour construire son savoir. C’est la méthodologie scientifique. Mais même si vous ne vous sentez pas scientifiques, ne soyez pas effrayés ! Dans la pratique, la méthodologie scientifique ressemble à la méthodologie philosophique -littéraire- de la maïeutique, qui est l’art de faire accoucher les esprits par le questionnement. Le principal en tant qu’animateur est d’éviter de poser une question et d’attendre une bonne réponse, dogmatique. Le principal est d’interroger, d’aider à observer, à s’approprier un vécu et à l’exprimer (verbalement notamment), à communiquer.

Et pour « former » les futurs enseignants, E. Blanquet leur fait vivre les ateliers de la même façon qu’elle les fait vivre à des enfants, pour qu’ils vivent la démarche comme ils pourront la faire vivre ensuite aux enfants de leurs classes. Les enfants n’étant pas infantilisés, cela ne pose aucun problème aux adultes. Sa pratique « auto-essaimante » est donc très appréciée des futurs enseignants et très efficace !

Vous pourrez retrouver toutes les informations (en bien mieux dit) dans le livre « Sciences à l’école, côté jardin » d’Estelle Blanquet, aux éditions du Somnium (rendez leur visite en cliquant ici).